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Enchainez les missions dans la peau d’un conducteur de bus

Enchainez les missions dans la peau d’un conducteur de bus

Vote : (361 votes)

Licence: Version d'essai

Éditeur: Scssoft

Version: 1.5

Fonctionne sous: Windows

Également disponible pour Mac

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Éditeur

Version

Scssoft

1.5

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Également disponible pour

Windows

Mac

Les plus

  • L'idée était intéressante

Les moins

  • Lent, lourd
  • Répétitif
  • Graphismes et animations pitoyables
  • N'est pas une simulation
  • Beaucoup trop rigide
  • Pas adapté au public européen

Vous souhaitez vous mettre dans la peau d’un chauffeur de bus pour pouvoir dissiper votre frustration un jour de grève ? Bus Driver souhaite répondre à ce besoin pressant.

Si Bus Driver se vantait, tant dans ses présentations publiques que dans ses communiqués de presses, de la portée cathartique de son modèle de jeu, il convenait de faire de la simulation son cheval de bataille. Mais seul le respect des horaires, du code de la route, et l’extrême lourdeur des véhicules font de ce jeu une « simulation ». Plusieurs véritables bourdes, qui transforment Bus Driver en un véritable calvaire vidéo-ludique, sont en effet à souligner. Tout d’abord, le réalisme des animations est tout bonnement inexistant. Lorsque l’on arrive à un arrêt, les passagers se téléportent dans le bus. De la même manière, la gestion des collisions est désastreuse. En somme, ce jeu semble avoir été codé avec les pieds.

L’idée pouvait être intéressante, mais la réalisation ne lui rend pas hommage. Les développeurs, qui souhaitaient davantage axer leur travail sur la jouabilité que sur le réalisme, on paradoxalement sorti une simulation injouable qui ne simule rien du tout. Les véhicules sont lents, ont une inertie excessive et son impossible à manœuvrer, ce qui supprime absolument tout le plaisir que l’on pourrait retirer de Bus Driver. Il est également impossible de se mettre en vue intérieur, un comble pour une simulation qui nous vend la possibilité de se mettre « dans la peau d’un chauffeur de bus ».

L’éditeur, Anuman, vantait la conduite « non-violente » de ce simulateur inconsistant. « Non-violente », c’est le moins qu’on puisse dire. Impossible d’accélérer, ce qui est indéniablement en lien avec la lourdeur du jeu. « Non-violentes », c’est également l’adjectif que l’on pourrait attribuer aux sensations procurées par Bus Driver. Ni les divers parcours que l’on pourra débloquer au fil du jeu, ni les différents types de bus, ni même la difficulté croissante des missions n’occulteront leur récurrence lassante. Et impossible de se divertir en semant la zizanie ne ville. Il n’y a en effet aucun piéton et les véhicules font quasiment parti du décor tant leur comportement est « scripté ».

Et si Bus Driver est répétitif en termes de gameplay, il l’est également en termes de construction. En effet, « l’action » se passe aux Etats-Unis et, architecture américaine aidant, on est principalement confronté à de grandes lignes droites et à des virages à angle droit. Dans la droite ligne de cette architecture carrée, il ne faut absolument pas enfreindre le code de la route, sous peine de sanctions lourdes. Pensez donc au clignotant, aux insertions sur autoroutes et surtout, réviser les règles de conduite du pays de l’Oncle Sam car, voyez-vous, elles ne sont pas les mêmes que chez nous. En plus d’être lent, lourd, peu attrayant, mal modélisé, mal codé et ne relever en rien de la simulation, Bus Driver ne s’adapte donc absolument pas au public européen.

Les plus

  • L'idée était intéressante

Les moins

  • Lent, lourd
  • Répétitif
  • Graphismes et animations pitoyables
  • N'est pas une simulation
  • Beaucoup trop rigide
  • Pas adapté au public européen